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Londres, 19ème siècle. Une ville mystérieuse qui abrite non seulement des humains excentriques, mais aussi de mystérieuses créatures portant le nom d'Amamnesis. Quel camp choisirez-vous ?
 
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 Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom

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Marylou Q. Gloss

Marylou Q. Gloss

Joueuse ϟ Nous sommes étranges


NATIONALITE : Anglaise.
MAISON : Lawliet.
MESSAGES : 21
DATE D'ARRIVÉE À LONDRES : 31/10/2012
Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  Vide
MessageSujet: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyMer 31 Oct - 13:38


★ MARYLOU QUEEN GLOSS ★
« I'm fucking crazy. But I'm free. »

NomQueen Gloss Prénom Marylou Lieu et date de naissanceLondres, 21 mai 1831 OriginesAnglaise Âge22 ans Orientation sexuelleHétérosexuelle MétierChasseuse d'Anamnesis CréditWeHeartIt
ReligionAnglicane Classe sociale Aristocrate Situation socialeVacante MaisonLawliet SpécialisationArmes à feu, sait manier l'arc. FamilleGloss, récemment revenue d'Amérique. Plus grand rêveÊtre un symbole de liberté. Plus grande peurQu'on lui coupe ses ailes définitivement. PassionsLes hommes, la chasse aux Anamnesis, ses guns, les grands horizons.
...IL ETAIT UNE FOIS MA VIE...


Si je devais résumer ma vie, je le ferais en deux parties. Il y a l’Avant et l’Après. Tout le monde me suis ?

Je suis née. Impressionnant, n’est-ce pas ? C’était en mai 1931 que la Comtesse Margaret Queen Gloss me donna vie, dans notre grande demeure londonienne. C’était une brave femme, mariée à un très jeune âge à mon père qui avait au moins dix ans de plus. Elle avait reçut une éducation très stricte, avait toujours écouté Maman et Papa. Margaret avait été ravie d’être mariée je crois, elle rêvait de cet homme si riche, alors qu’elle n’était qu’une petite bourgeoise. « Il avait une belle situation » Oh mon dieu, cette phrase que vous rabâche les parents, je la déteste. J’étais une fille qui croyait à l’amour, et non aux mariages arrangés, pour satisfaire les parents. Quelle idée idiote, mais c’est ce que je pensais, contrairement à mère. Mes parents n’étaient pas très tolérants avec moi, et pendant toute ma vie ils ont cherché à me changer. Ils ne pouvaient pas me comprendre. Je respectais Margaret, pour ses valeurs, et surtout parce qu’elle était ma mère. Je ne doutais pas de son amour pour moi, mais cela m’exaspérait d’autant plus.
Père, Comte John Queen Gloss, était la parfaite représentation du terme « classique ». Issu d’une très riche famille aristocrate, il méprisait les plus faibles que lui, bien qu’il soit un parfait gentleman. Avec mère. Mais s’aimaient-ils vraiment ? John étant un homme très puissant, il avait des positions sur l’armée britannique, et il n’était pas rare qu’il aille au Buckingham Palace pour différentes raisons. Il en pensait qu’aux affaires, au travail et à l’argent. Il en oubliait sa famille. Je lui en ai toujours voulu, je l’ai jamais apprécié, pour diverses raisons. Déjà, il n’était pas fidèle à ma mère. Oui j’étais, vous savez, la petite fille qui sait tout et qui voit tout, cachée derrière les portes qu’on sous estime le plus souvent. Une fois, il m’avait découvert alors que je l’espionnais. Il m’a fait battre jusqu’au sang. Quoi de plus normal. . . Il me voulait exemplaire. Il voulait que je ressemble à mes deux grandes sœurs qui avaient sept et douze ans de plus que moi. Elles étaient si belles, si polie, si bien élevées. Père n’a jamais respecté mes opinions. Mais petite, j’étais le modèle de la petite fille sage à ses parents.
Ma mère me trimballait comme un petit chien, j’étais littéralement sa petite poupée, qu’elle habillait, maquillait. Elle me répétait souvent « Marylou, vous êtes si mignonne ma fille ! ». Et cela dura pendant très longtemps, même lorsque je commençais mon adolescence. Mes sœurs et moi, nous ne sortions presque jamais de notre demeure, notre prison dorée. Margaret sortait des fois au bras de mon père pour des soirées galantes, il la pavanait comme une parure brillante de lourds colliers de pierres précieuses. Lorsque nous étions à Londres, je passais la plupart de mon temps à jouer avec ma gouvernante, ou à courir dans le jardin, me prenant pour la reine de ces terres. J’étais isolée du monde, dans les jupons de mère. On voulait maintenir le plus longtemps possible mon insouciance, mon innocence. Qui aurait put songer quelques instants à la femme que j’allais devenir plus tard ?
Le jour de mes seize ans, père nous annonça que nous allions partir de Londres. Nous allions habiter pendant quelques années en Amérique du nord. Oui ni plus ni moins que là-bas. John nous avait dit que c’était pour des raisons de travail, ça ne ferait qu’accroître le revenu familial selon lui. Ca ne me faisait ni chaud ni froid ce déplacement. Je ne pouvais donner mon avis sur le déplacement, je ne savais rien de l’Amérique à seize ans. Je lisais bien des livres, sélectionnés avec attention par Margaret, mais qui en rien ne m’apprenait des choses sur le monde. Mère voulait que je sois une parfaite lady, future comtesse. Mais en attendant, je ne savais pas à quoi ressemblait le monde au-delà des murs qui délimitait le jardin. Et cela faisait battre délicieusement mon cœur, cet appel à l’inconnu. Nous allions partir. J’allais découvrir enfin quelque chose d’autre que cette maison luxueuse.
Le voyage se fit dans un énorme voilier. Mon père avait mit le prix pour que la traversée soit la plus agréable possible, puisque nous savions tous qu’elle allait durer plusieurs mois. L’Amérique, c’était loin. John et l’équipage craignait surtout les pirates qui à cette époque arpentaient les mers, et pillaient sans pitié les prestigieux navires. Oui père voulait laisser l’image aux autres de cet homme intouchable et imperturbable, fort qui contrôlait toujours tout. Il me contrôlait à cette époque. C’était avant. Cette traversée me faisait le plus grand bien, et enfin je découvrais le monde. J’aimais tant cette vue extraordinaire que l’on avait sur l’océan lorsque le ciel était bleu. Que cela fût bon de sentir pénétrer en soit un air iodé frais et pur, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Cela faisait déjà longtemps que l’Amérique avait été découverte, et répartie par les pays européens, mais l’Homme, cette créature perpétuellement insatisfaite voulait toujours plus. Toujours plus de territoire. Mon père était toujours insatisfait, et il espérait lui aussi devenir plus puissant. Foutu Icare, il va se brûler les ailes. Je passais mes journées à m’amuser sur le pont, à courir comme une véritable gamine sous l’œil amusé des matelots. Oh oui, pour eux je n’étais rien d’autre que la petite fille richissime à son papa. Je me faisais souvent attraper quand je montais au mat, ou quand je m’asseyais sur la proue du navire, cheveux et rubans dans le vent, exposée à tout danger. Non ! Une Lady ne devait pas se comporter comme ça. Et je finissais la journée enfermée dans ma cabine comme une pauvresse. Je jouais en cachette aux cartes avec les matelots les plus tolérants, m’amusait avec eux à chat quand tout le monde dormait. Seize ans, c’était l’âge des premiers amours, des premières fois. Mais Mère et Père m’avait toujours préservé de ça. J’étais promise comme eux à un mariage forcé, d’affaires, d’argent. A seize ans, j’étais toujours trop innocente. Mais je sentais peu à peu monter en moi une nouvelle flamme, qui faisait battre fiévreusement mon sang et qui faisait bourdonner mes tempes. I've got a war in my mind .
La traversée dura plusieurs mois. Lorsque l’on posa nos pieds pour la première fois sur le sol américain, je restais hébétée. C’était si différent ! Beaucoup plus sauvage. . . Et pourtant le port se situait dans une ville, mais c’était si petit et si peu sophistiqué par rapport à Londres ! A ce que j’avais vu de Londres. Le voyage n’était pas terminé, aussi tôt que nous ayons put nous asseoir, nous repartions déjà, la famille Queen Gloss en calèche. Nous nous enfoncions dans les terres, et le paysage qui défilait sans cesse devant mes yeux me ravissait d’autant plus. Je me nourrissais de la vue de ces grands espaces ocre et rouges.
Notre nouvelle demeure se situait dans un petit village perdu ou presque, mais elle n’en était pas moins luxueuse. Père avait fait dans la routine des habitudes. La maison était aussi grande que la dernière, quoique un chouilla plus « campagnarde ». Mais cela déplaisait beaucoup, beaucoup à mes sœurs et tout particulièrement à ma mère. Elle détestait cet endroit, si peu habité et sophistiqué. « Comment allons-nous faire pour nous habiller convenablement à présent, John ? » On pouvait presque palper la tension qui régnait entre mes parents. La maison était toute triste ainsi, et l’air irrespirable. C’était dur à vivre. Petit à petit je commençais à m’évader le soir, à aller aux bars des quartiers, avec les fameux « cowboys » de l’ouest. J’étais fascinée par leurs aventures héroïques contre les « indiens », ceux qu’ils appelaient « sauvages ». Les hommes au comptoir me désiraient, je le savais. Je me savais jolie. Et j’en jouais. Je n’étais plus la demoiselle innocente à papa. J’étais une fille qu’on trouverait intouchable, piquante, des yeux noirs de louve accentué par un maquillage trop sombre, des cheveux bruns foncés bouclés sauvages, une peau halée par le soleil, un corps svelte à être aimé. Je devenais une femme. Mais je savais qu’en moi battait une fureur de vivre qui se reflétait dans mon physique, que n’avait pas mes très chères sœurs. Lorsque je rentrais, parfois saoul, père m’attendait à la porte, et je finissais battue dans ma chambre. Oh non, il avait peur de ce que pouvait penser les gens. Mais je n’en avais rien à faire. Pendant trois ans, je m’évadais la plupart du temps les nuits, souvent pour une promenade solitaire, ou pour une petite virée au saloon. J’avais volé quelques « guns » aux durs à cuirs des bars (je ne préciserais pas qu’ils étaient ivre, c’était évident), et ainsi, je m’entrainais une fois seule à tirer, pour devenir de plus en plus forte. Ainsi je me sentais plus puissante moins fébrile. Je me consolais ainsi, je vidais ma colère contre des cibles en paille qui n’avait rien demandé. Mais ce n’était pas ça qui faisait ma joie. Moi, ce qui me faisait vibrer, c’était la liberté, à l’état pur et dur, c’était ces grands horizons rouges, c’était ces hommes qui vivaient ainsi, dans la pleine nature. Non eux n’avaient pas un père qui ne pensait qu’à l’argent. Acheter, acheter, toujours acheter. Cela me montait à la tête. Tôt ou tard, cela finirait bien par exploser.
C’était un midi chaud lorsque Père me l’annonça. Nous étions tous réunis à table, et venions de finir notre prière. Il prit parole, et sa voix trop grave résonna dans le séjour vaste. Il avait décidé de me marier à un homme du pays, avec lequel il faisait affaire. « Il a une belle situation. Ce serait un bon parti pour nous, Marylou.» Fuck. Quoi ?! Il voulait me marier de la même façon que mes deux chiennes de sœurs ? Que je suive la route de ma mère ? Ce n’était pas possible. Dans ce pays, je me sentais enfin libre. Mais John avait peur que je découvre ce qu’était la vie la vraie. Ce qu’était l’amour. Il voulait me donner innocente et vierge à cet homme, mais c’était trop tard. Je lui annonçais clairement, et en un grand fracas, je quittais la table.

Je partais. Be Wild. A dix neuf ans, je partais. Je montais dans ma chambre, ramassais des affaires essentielles, et quittais la maison. La maison était conçue comme quoi je devais quitter la maison en passant devant le séjour. C’était fait exprès ? Mon cœur se serra douloureusement lorsque j’entendis les sanglots de ma mère. Mais cela ne pouvais plus durer. Et je claquai la lourde porte de la maison, des larmes coulant sur mon visage, besace sur le dos. Je courais. Je ne savais pas où j’allais, mais j’y allais. Mon cœur déciderait de la destination. A cet instant, j’avais juste besoin de réfléchir, et de partir loin de tout ça. Loin du chagrin de ma mère. Je marchais pendant de longues journées, et me reposais dans des nuits glaciales. C’était bien connu que les nuits dans les déserts étaient rudes. Mais plus j’avançais, plus je sentais en moi se développer cette sensation si particulière. La liberté. Le fait d’être dénuée de chaînes. J’étais seule dans un monde qui m’était inconnu, mais pourtant je me sentais chez moi. C’était si beau. Je ne sais pas d’où je tenais ce caractère, personne de ma famille ne me ressemblait. J’étais l’exception. La petite fille richissime qui aimait la nature à l’état brut. Etrange. Je marchais, toujours et encore, en quête d’un monde meilleur. Je savais que tôt ou tard, j’y arriverais. Il y a une chose si réconfortante dans le monde, c’est qu’importe la direction que vous prenez, vous arriverez toujours d’une manière ou d’une autre devant un océan ou une mer. Le monde est petit, et j’avais hâte de le découvrir. Je savais que bientôt, j’arriverais. Mes pieds meurtris me le faisaient savoir. Ma soif aussi. Mais c’était tellement jouissant cette soif. Oh yes, i’m so crazy. Mais j’étais libre. J’avais appris à me débrouiller dans cette nature impitoyable, à survivre. Et cette vie était cent fois mieux que la précédente. Là-bas, on avait l’impression que le paysage était à l’origine de tout.
Un jour, je voyais à l’horizon une fumée s’élever à travers les nuages. Mon instinct me soufflait que c’était là-bas que je devais aller. Les Sauvages. Les Peaux-rouges. Voilà comment les appelaient les gars du pays. J’allais découvrir que ce n’était pas les indiens les sauvages, mais bien eux, nous, les « white man ». Lorsque j’arrivais là-bas, épuisée, ce peuple avait tout de suite vu que je n’étais pas une menace pour eux, bien que je fusse une fille blanche, armée de quelques pistolets. Ils m’aidèrent à me rétablir. Peu après, je découvris que la distance que j’avais parcourue qui me semblait immense, n’était pas si finalement longue. Deux journées à cheval selon eux. Ben oui, mais que voulez vous, j’étais une fille de la ville moi ! Les indiens étaient vraiment adorables. J’ai tout de suite sympathisé avec les femmes, qui étaient de braves personnes. Mais pour moi, qui pensait que les femmes et les hommes devaient avoir autant de liberté les uns que les autres, je les trouvais encore trop entravée de possibilités sur le choix de leur vie. Les hommes ne voulaient pas que j’aille avec eux, pour ce qui était de la chasse, et autres grandes balades à cheval. Mais au fur et à mesure, j’ai su m’instaurer dans leur mode de vie, et je devenais un membre à part entière du clan. Nous ne parlions pas la même langue, bien que certains sachent parler un tout petit peu l’anglais, mais nous nous comprenions. Ils m’apprirent à chasser avec l’arc, mais j’étais trop habituée aux pistolets. Le soir, nous parlions beaucoup. Je leur parlais de ma vie, de nos us et coutumes. Ils ne comprenaient pas pourquoi j’avais fait tout ça. Pourquoi j’avais quitté toutes ces richesses. Nous parlions, et nous nous apportions mutuellement des connaissances. Pour moi, ils étaient le symbole même de la liberté. Je les admirais tant. Avec eux, j’appris à être plus tolérante, plus ouverte d’esprit par rapport aux autres. L’esprit rebelle qui m’avait poussé à venir jusque chez eux était toujours bien présent, mais je le savais que je devenais de plus en plus mature. Cette idylle dura deux ans.

Les hommes blancs venaient. Ils voulaient me détruire, j’en étais persuadée. Les conflits entre ces deux peuples étaient bien connus. Et on ne pouvait rester éternellement à l’abri de ça. Tout ne pouvait pas être si beau. La liberté à un prix. Je luttais alors aux côtés de ceux qui semblaient être des miens. Oui, la gentille petite anglaise qui tuait son propre peuple, les white man. Mais nous savions tous que nous n’allions pas gagner. C’était certain. Les hommes du parti adverse m’avait rapidement repéré, et ne me visait pas. A croire qu’ils m’avaient reconnu. Et ils me capturèrent. J’avais beau me débattre comme un beau diable, rien n’y faisait. Ils me conduisirent dans une calèche, bâillonnée, les mains dans le dos. Comme un bandit. Je n’avais jamais songé à ce qui allait m’attendre. « Alors Marylou, tu t’es bien amusée ? » Et je vis le poing de mon père s’abattre sur moi. Des larmes coulaient de mes yeux. J’avais compris. C’était fini.
Lorsque je me réveillais, je sentais les roulis me bercer avec douceur. J’étais dans un lit. Douillet. Mes deux ans passés au coté des amérindiens me semblait irréels, comme si tout cela n’avait été qu’un rêve. Le plus beau rêve de ma vie. Je me réveillais à nouveau, une fois de plus, comme fille à ses parents. Mais non. Les liens qui me retenaient les poignets me rappelaient bien que tout ça était réel. J’étais fière de ce que j’avais accompli. Je me levais. L’air était embaumé de parfum. Margaret. Mère. J’étais en robe légère. Oui, c’était loin des habits que j’avais quelques jours. Elle n’avait pas perdu de temps.
J’étais bel et bien de retour sur le bateau qui nous avait emmenés en Amérique. J’appris par la suite que c’était pour retourner à Londres. En fait, John avait tout manigancé. Il avait des pouvoirs sur l’armée, et c’était lui qui avait attaqué le camp. Il les avait tous tués. Sauf moi. Il m’avait récupéré. Parce qu’il était temps de rentrer à la maison. Dans notre prison dorée. Ca ne pouvait plus durer j’en avais fait de « trop ». Oui père, j’étais devenue une grande fille. A partir de ce moment, je savais que je n’aurais plus jamais la même opinion que mes parents. Je n’étais pas la parfaite lady qu’il voulait. Et eux même avaient réalisés qu’ils ne pouvaient rien faire pour changer ça. Souvent mes sœurs me dévisageaient. Oui dears, c’est moi qui ai fait tout ce capharnaüm. Je n’ai jamais regretté ce que j’ai fait. Ces deux années étaient les plus belles de ma vie. J’étais loin de mes parents. De l’argent. Mais il fallait bien retourner à ce que mes parents appelaient la Réalité.

Le retour fut plus long que l’aller. A croire que le bateau lui-même n’avait pas envie de retourner en Angleterre. Nous accostâmes à Londres en 1853. Oui, un jour avant la fameuse date. C’était si étrange de retrouver cette ville grisâtre, presque sale. Là, où au sol on voyait des mendiants, et là où dans le ciel on voyait s’élever de grands bâtiments édifiés par des bourges. C’était si étrange. Nous retrouvions la demeure familiale. Cela semblait si irréel. Et nous nous installions tant bien que mal dans cette maison si froide, qui avait pourtant abrité toute mon enfance. Mon insouciance. Le lendemain, ce fut ce que l’on appela l’apocalypse. Il a fait nuit pendant trois jours. Londres tremblait. Je n’avais pas peur du noir. J’étais si hébétée par ce retour que cela ne me fit rien. Mais lorsque la lumière fut, et que je vis dans notre jardin une de ces affreuses créatures s’attaquer à ma mère, mon sang ne fit qu’un tour, j’ouvrais la fenêtre, brandissais un pistolet, et tout était trop tard. A croire que mon entrainement n’avait servi à rien, je ne fis qu’aggraver la blessure de ma mère. Margaret Queen Gloss mourut deux jours plus tard. Pas la peine de préciser « dans d’atroces souffrances ». Je m’en voulais horriblement. Vous savez, j’étais hantée par les fameux « Si ». Si j’avais mieux visée, mère ne serait pas morte. Si elle n’était pas sortie, rien de tout cela ne serait arrivé. Si nous avions gagnés la lutte en Amérique, nous ne serions pas rentrés, et Margaret serait encore. . .
Ma tristesse se transforma en rage. Tout cela était de la faute des Anamnesis. Ces monstres vils et cruels qui arrachent la vie de nos familles. A partir de ce jour, je me rangeais du côté du peuple, afin de collaborer pour éliminer ces créatures. Eux aussi nous tuaient notre liberté. Notre liberté de penser et d’agir. Je me demandais souvent comment me regarderait la Marylou qui combattait aux côtés des indiens aujourd’hui. Elle serait compréhensive je pense. Car j’ai perdu une partie de moi. Une partie de moi et restée en Amérique avec les « Sauvages ». Et je ne peux rien faire pour la retrouver, pour la ressusciter. Mais j’ai gardé les mêmes valeurs que j’avais, et j’ai toujours soif de liberté. Aujourd’hui cette soif est mélangée avec celle de vengeance. Peu après la mort de mère, j’ai rejoint ceux que l’on appelle les chasseurs d’Anamnesis. J’ai longtemps hésité entre deux maisons ; les Grimms et les Lawliets. J’étais une véritable gamine au fond de moi, mais je me savais étrange. Je me savais unique. Et c’est pour cela que j’ai rejoint les Lawliets, j’avais besoin de savoir qu’il y avait des gens aussi weird que moi. Au fond, je les méprise tous. Je les regarde tous de haut. Parce que eux sont si restreints dans leur façon de penser ! Ils sont si peu ouverts d’esprit et tolérants ! Aujourd’hui j’ai quitté la demeure familiale. L’air était aussi irrespirable que lorsque nous étions dans la maison en Amérique. Et pour rien au monde je ne voulais subir les ordres de John. Je ne veux pas être mariée. Ca, c’est une chose qui vous coupe beaucoup de possibilités. J’aime les hommes, et je vais d’un à un autre. Je change tout le temps. Je ne veux pas que ma vie soit monotone. J’ai pourtant hérité du titre de mère, vous savez celui de comtesse. J’ai revêtu une fois de plus ces habits luxueux, ces corsets trop serrés, ces manières cucul, ces servantes à vos petits soins. Je ne suis pas une vraie lady, mais j’ai ce titre prestigieux. Cela vous fait plus « une belle situation ». Vous êtes, grâce à cela, considérée avec plus de considération aux dîners. Qu’est-ce que l’humain est étrange. J’en fais parti, c’est ça le plus bizarre.


★ Je veux être libre. Je veux être un symbole de liberté. Mais que puis-je faire pour retrouver ces ailes ? ★





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Ton prénom ou surnomEmma. Ton âge 14 ans Je suis classe . Ton avis franc et sincère du forum ? Et pourquoi tu t'es inscrit(e) ?Mon avis franc? J'attends depuis août pour m'inscrire sur ce forum! T'es arrivé là comment ?Via ma très chère Appunky. ♥️ Avatar choisiLana Del Rey. Ton personnage, c'est un inventé, un prédéfini ou un scénario ? Dans le dernier cas de figure, qui est le créateur ?Inventé par mua. Un dernier mot avant d'entrer à Londres ?J'ai le droit de crier "FUUUCK !" ?
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Dernière édition par Marylou Q. Gloss le Jeu 1 Nov - 15:25, édité 3 fois
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Lacie H. Williams

Lacie H. Williams

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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyMer 31 Oct - 13:50

Bienvenue sur le fow, mon Pancake! mouton
Bonne chance pour ta fiche ♥️
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Marylou Q. Gloss

Marylou Q. Gloss

Joueuse ϟ Nous sommes étranges


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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyMer 31 Oct - 13:52

Merci très chère Appunky :coeur: !
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Eymeris L. Nightingale

Eymeris L. Nightingale

Fondateur ϟ Chef de la Maison Grimm


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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyMer 31 Oct - 14:18

Han, Pan' ! In Love Bienvenue sur le forum, j'aime beaucoup le gif de ta présentation. *-* Courage pour ta fiche & harcèle-nous si tu as besoin d'aide ! (Argh, encore une Lawliet ! rain)
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Marylou Q. Gloss

Marylou Q. Gloss

Joueuse ϟ Nous sommes étranges


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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyJeu 1 Nov - 15:42

Hey, merci Muffy ! Uh

Donc, walà, ma prez est terminée! ♪
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Mila Swann

Mila Swann

Joueuse ϟ Nous voyons la vie comme un jeu


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MAISON : Grimm - Parce qu'on est les meilleurs, nah !
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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyJeu 1 Nov - 16:03

Haaan, Marylou, je t'adore. JE VEUX UN LIEEEEEEEEN. Ton histoire est magnifique Blink
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Eymeris L. Nightingale

Eymeris L. Nightingale

Fondateur ϟ Chef de la Maison Grimm


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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  EmptyJeu 1 Nov - 17:16

J'aime ton personnage, il est vraiment intéressant. I love you Bref, tu es VALIDÉE, va créer ta fiche de liens et commencer à (enfin) rp ! mouton I love you

Citation :
A dix neuf ans, je partais. Je montais dans ma chambre, ramassais des affaires essentielles, et quittais la maison. La maison était conçue comme quoi je devais quitter la maison en passant devant le séjour. C’était fait exprès ?

Ha, j'ai ri. XD
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MessageSujet: Re: Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom    Marylou Queen Gloss ★ Back To Freedom  Empty

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