Alis Angel

« Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... » Henri Jeanson

Nom • Angel Prénom(s) • Alis Lieu et date de naissance • London, March 1836, the 22nd Origines • Anglaises Âge • 17 ans Orientation sexuelle • That is the question :3 Métier • Chevalier Crédit • Moi, et merci à L'ilnette qui m'a aidé pour les images

Religion • Personne n'a besoin de le savoir. Mais si vous y tenez, sachez qu'Alis croit en ce qu'elle veut, mais sûrement pas à la même chose que les autres. Classe sociale • Vient d'une famille bourgeoise, mais n'en a rien à faire. Situation sociale • Célibataire Maison • Lawliet, si elle le mérite Spécialisation • Escrime. Pratique la fauconnerie. Famille • Famille Angel Plus grand rêve • Avoir des ailes. Non, c'est pas nul, comme rêve. Plus grande peur • Être enchaînée. Passions • Lire, traquer les Anamnésis et leur faire la peau

QUALITÉS assez sympa malgré tout calme rapide (côté combat) intelligente

DÉFAUTS lunatique parfois froide mégalo (: tendances sadiques

J’ai rencontré John il y a une quinzaine d’années, lors d’une réception qu’organisait la duchesse de Chatterton. J’avais alors vingt-et-un an et je savourais ma jeunesse. Il s’était approché de moi, dans son magnifique costume noir et son nœud papillon, et m’a invité à danser. Il était si attirant, avec ses cheveux châtains et ses yeux noirs perçants, que j’en avais oublié les autres danseurs et m’étais perdue dans son regard. Un mois plus tard, John me demanda de l’épouser. Le mariage fut grandiose. Nous achetâmes une maison dans les beaux quartiers de Londres. Nous allions souvent nous promener dans les parcs, je prenais son bras et nous parlions de nous, de notre avenir… Ah ! C’étaient nos belles années… Puis je tombai enceinte. Je savais que cela devait arriver, mais je n’étais pas prête, et j’attendis la naissance de l’enfant, que nous espérions être un garçon, avec angoisse. Ce fut une fille. Une petite fille aux joues roses et aux grands yeux bleus, irrésistiblement attendrissante. De la tendresse, je lui en donnai. Je prenais plaisir à m’occuper d’elle, elle me rappelait les poupées de mon enfance. Je l’appelai Alis, en honneur de ma mère décédée depuis peu. Mais je finis par me fatiguer de la pouponner, et la confiai à une nourrice. J’ai parlé de tendresse, et non pas d’amour. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai jamais réussi à aimer cette enfant. Peut-être est-ce Dieu qui l’a voulu ainsi. John travaillait toute la journée, et rentrait tard le soir. Il partait parfois avant l’aube pour s’occuper de patients, car il était médecin. Quant à moi, lasse de me languir à la maison, je sortais. J’allais voir des amis, parfois des amants. Quant on est ainsi délaissée, il faut bien compenser. De son côté, la petite grandissait. Isabel, la nourrice, me contait ses exploits et ses progrès, et je l’écoutais distraitement. Je la retrouvai un jour dans tous ses états, pleurant, criant que la petite s’était enfuie par le portail du jardin alors qu’elle avait le dos tourné. Elle n’avait alors que sept ans, et le Malin l’avait déjà effleurée de ses ongles crochus. Nous la cherchâmes une heure durant, avant de la retrouver endormie en haut d’un pommier voisin, dont elle avait goûté un des fruits. Le propriétaire de l’arbre n’étant pas chez lui, nous n’eûmes pas à le dédommager, mais l’enfant fut sévèrement punie, autant par moi que par son père lorsqu’il rentra. Hélas ! Le Mal était fait. A partir de ce jour, Alis multiplia les idioties de ce genre, et ni les sermons ni les punitions n’y firent quoique ce soit. Il faut dire qu’à part l’affection d’Isabel qui se faisait vieille, l’enfant ne recevait aucun amour. Je m’en rend compte à présent et me demande si tout n’aurait pas été différent si je lui avait accordé plus de temps, tout comme son père au lieu de lui offrir milles présent dont elle n’avait que faire. Peut-être alors n’aurait-elle pas agi comme elle l’a fait. C'était plus d'un an après que les Anamnésis aient envahi la ville. Un soir de décembre,alors que je rentrais d’un après-midi chez la duchesse de Chatterton, je trouvai une nouvelle fois Isabel en pleur. Pour toute explication, elle me tendit une lettre. Courte, écrite d’une plume maladroite, c’étaient des adieux à Isabel, à qui elle expliquait qu’elle partait à la recherche de sa voie. Pauvre enfant ! Elle avait malheureusement trop d’attachement pour les livres, et je crois bien que le romantisme de l’époque lui montait à la tête. Son manque d’affection aussi, sans doute. Mais à quoi sert de revenir sur le passé ? Nous ne pouvons rien y changer, et me remettre en cause ne fera pas revenir mon enfant. Et c’est peut-être mieux ainsi. La jeune fille, essouflée, s'arrêta devant une grande bâtisse sombre, dont la grande tour se détachait sur le ciel gris. Elle inspira. Eut une dernière pensée pour sa nourrice, Isabel. Et expira. A partir de maintenant, elle irait de l'avant. Toujours. Elle poussa l'imposant portail, traversa la cour, et grimpa les quelque marches qui menaient à une porte toute aussi imposante. Elle enleva la capuche de la cape noire qui la couvrait et le va la tête. Maison Lawliet. Chasseurs d'anamnésis. Elle prit le battant en forme de poing et frappa trois grands coups.

Ton prénom ou surnom • Alis, MiLou, louloutte :3 Ton âge • 15 ans Ton avis franc et sincère du forum ? Et pourquoi tu t'es inscrit(e) ? • Il est trop géniaaal ! Il est beau, et cool, et beau, et... 'fin bref. Je me suis inscrite pour ça et parce que je vénère les créateurs, doyens de TDLFR T'es arrivé là comment ? • Ben je suis sur TDLFR, et on m'a parlé de votre fo', et je suis aller voir votre pub, et voilà. Avatar choisi • Léa Seydoux, qui joue dans "Les adieux à la Reine" Ton personnage, c'est un inventé, un prédéfini ou un scénario ? Dans le dernier cas de figure, qui est le créateur ? • Inventé. Un dernier mot avant d'entrer à Londres ? • Miaou (ah, et j'exige qu'on ajoute ce smiley u.u) P.S. :Je suis une mini burtoniste Mini parce que j'ai pas encore vue assez de films pour me considérer comme telle, mais j'ai adoré tous ceux que j'ai vus .