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Londres, 19ème siècle. Une ville mystérieuse qui abrite non seulement des humains excentriques, mais aussi de mystérieuses créatures portant le nom d'Amamnesis. Quel camp choisirez-vous ?
 
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 + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)

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Eymeris L. Nightingale

Eymeris L. Nightingale

Fondateur ϟ Chef de la Maison Grimm


NATIONALITE : Anglaise.
MAISON : Grimm.
MESSAGES : 136
DATE D'ARRIVÉE À LONDRES : 15/08/2012
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MessageSujet: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyJeu 1 Nov - 22:16

Citation :


« eymeris & lacie »

« Bon, j’arrête, j’en ai marre de ce jeu ! » s’exclama Eymeris Nightingale en recevant pour la dixième fois ses balles dans le front. Ses amis, des Chasseurs d’Anamnesis appartenant à sa Maison, éclatèrent de rire et ramassèrent sans protester les balles tombées un peu partout sur le pavé froid londonien. Le but de ce nouveau jeu était simple : deux personnes lançaient simultanément de petites balles sur les toits des commerces et le gagnant était celui ou celle qui les attrapait tous au vol lorsqu’elles redescendaient à vive allure. Évidemment, ça faisait mal quand la balle entrait en collision avec une partie du corps autre que les mains – comme le front, par exemple, Eymeris pouvait en témoigne. Il était même certain d’avoir une grosse ecchymose à la fin de la journée. Heureusement, avec la coiffure qu’il avait, peut-être réussirait-il à cacher ce « détail » aux autres. « On rentre ! » cria-t-il à la dizaine de chasseurs attroupés dans la rue, venus s’amuser à l’extérieur en ce dimanche matin. Aussitôt, les hommes et les femmes sous son commandement se mirent à courir en direction du quartier général des Grimm, situé non loin. Eymeris, les voyant tous détaler comme des lapins, hurla : « Hey, attendez-moi, je suis votre chef ! » Il se mit à courir, toutes voiles dehors, à la suite des chasseurs, ses souliers frappant bruyamment le pavé.

Lorsqu’il arriva au coin de la rue où ils avaient décidé de jouer, un gamin de peut-être huit ans l’aborda, haletant. De la sueur coulait de son front et ses yeux étaient écarquillés d’horreur. Le pauvre diable freina brusquement devant Eymeris et reprit son souffle avant de pouvoir parler. « M’sieur Nightingale ? C’vous ? » Le chef des Grimm haussa les sourcils, interloqué. « Euh, oui. » répondit-il, intrigué. L’enfant leva la tête vers lui. « Y’un démon qui essaie d’rentrer dans l’Église Saint-Michel ! V’nez, m’sieur, y’a du monde dedans ! » Le langage populaire du gamin lui enlevait toute crédibilité, songea Eymeris en se grattant pensivement la nuque. En tout cas, les gens à l’intérieur de l’église étaient forcément en sécurité ; aucun Anamnesis n’avait à ce jour réussi à entrer dans les établissements et les maisons. « S’ils prient bien fort, peut-être que l’Anamnesis s’en ira ! » lança Eymeris presque joyeusement. C’était son côté immature qui refaisait surface – au pire moment, évidemment. Déconcerté, l’enfant le dévisagea en fronçant les sourcils. « Vous comprenez pas qu’des gens, y sont en danger ? » s’enquit-il. Eymeris fit la moue. Il n’avait pas envie d’aller tuer des bêtes sauvages ce matin. Il avait prévu de jouer aux échecs avec ses amis et n’avait vraiment pas envie de changer ses plans. « Ils ne sont pas en danger, ils sont dans l’église ! » argumenta le jeune homme, comme si c’était une évidence. Bien sûr, ils le seraient lorsque viendrait le temps de sortir de l’église en question… mais cela ne concernait pas Eymeris – quelqu’un d’autre se chargerait bien de cette tâche qui semblait bien barbante. Bon Dieu, il n’y avait pas dix Anamnesis, il n’y en avait qu’un ! Fallait pas exagérer non plus !

Il dépassa le gamin, sourire au visage, et lui envoya la main ironiquement. Il mit ses mains dans les poches de son long manteau brun et donna un coup de tête dans le vide pour replacer ses cheveux. Sa main gauche agrippa machinalement son revolver, enfoui au fond de sa poche. Il aurait pu aller sauver tous ces gens, il est vrai, mais ça ne l’intéressait tout simplement pas. Ses Chasseurs devaient être arrivés au Quartier Général maintenant, et devaient bien se demander ce qui le retardait tant. Eymeris pressa le pas. La rue était déserte, ce qui lui prouva que ses collègues n’avaient pas tergiversé pour rentrer, eux. Ou plutôt, une demi-portion ne les avait pas retenus. Soudain, l’homme vit une silhouette marcher en sa direction, le pas décidé apparemment. Ce n’est que lorsqu’il eut reconnu de qui il s’agissait qu’il eut une soudaine envie d’aller abattre l’Anamnesis qui rôdait près de l’Église Saint-Michel. Parce que baisser la tête et fuir devant une mission en présence d’un autre chef de maison, c’était beaucoup trop pour son ego. Il attendit que l’autre soit suffisamment près pour lancer : « Hey, glaçon manqué. »


Dernière édition par Eymeris L. Nightingale le Dim 4 Nov - 1:42, édité 1 fois
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Lacie H. Williams

Lacie H. Williams

Fondatrice ♔ Chef des Lawliet


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MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyVen 2 Nov - 13:08


Oh my gad, why me, why?

« Il n’y a que deux personnes qui m’agacent vraiment en ce monde. Manque de bol, parce que je dois bosser chaque jour avec les deux. »



Il fait jour. Je déteste quand il fait jour. Pourtant, ça arrive tout les jours. Finalement, cette nuit n’était peut être pas si terrible que ça. Mes talons claquent sur les pavés humides des ruelles de notre capitale. Le froid commence vraiment à se faire sentir, et je déteste ça aussi. Je revenais de Buckingham Palace, de la réunion hebdomadaire des chefs de maisons, celle-ci avait été d’un ennui total, surtout que en l’absence d’Eymeris -qui n’était pas venu, comme d’habitude- m’offrait un véritable tête-à-tête avec mon ennemi juré. Bref, autant vous dire, qu’à ce moment même, j’étais une vraie boule à nerf. Enfin, plus que d’habitude s’entend. Je n’avais qu’une seule envie : rentrer au QG et m’affaler dans le fauteuil de mon bureau pendant au moins un demi-millénaire. Pourtant, l’heure de se reposer n’était pas encore arrivé. J’avais encore une affaire à régler. Une grosse affaire.

« Mam’zelle Williams ! Mam’zelle Williams ! »

Je me retournai à l’appel de mon nom, et un gamin me heurta violement, manquant de me faire tomber. Surprise, je l’aidai a se relever, quand soudain il m’agrippa le bras, le serrant comme si ça vie en dépendait.

« S’il vous plait, mam’zelle, aidez nous ! Personne ne veut nous venir en aide ! »


Son visage était déformé par la terreur, ses joues étaient trempées par les larmes et sa voix tremblait sous l’émotion. Et dans ses yeux, je pouvais lire une peur que je connaissais bien. La peur de la mort.

« Calme-toi, et dit moi ce qu’il s’est passé. »

Il tenta de reprendre son souffle, en vain, et sa respiration demeura saccadée jusqu'à ses derniers mots.

« Il est rentré dans l’église, alors que tout le monde faisait sa prières, j’ai déjà croisé M’sieur Nightingale, mais il veut pas venir, il veut pas ! S’il vous plait Mam’zelle. »

Je poussai un long soupir. Un soupir d’agacement profond. Tout ça commençait vraimet à me fatiguer. Ce type ne méritait même pas sa place au sein des chefs, même cette enfoiré de Solveig avait plus de mérite que lui, malgré qu’il se pavane comme un paon au moindre Anamnesis défait. Il ne vient pas aux réunions, et il ne vient même pas en aide au citoyens, mais qu’avait il dans la tête ? Rien, je le sais depuis toujours de toute manière, alors pourquoi ça me surprend autant que cet idiot ne fasse pas une once de boulot ? Je passai une main fébrile sur mon visage, pour me remettre l’idée en place et chasse cette fureur qui grandissait en moi. Il fallait toujours que ce type fasse des conneries au moment où je suis la plus tendue. Si je le croisai, il allait m’entendre. De toute façon, il ne se passe jamais une rencontre avec lui ou je ne finis pas par m’acharner sur lui.

Je me redressais et passa une main réconfortante sur la tête du jeune garçon terrifié.

« Ne t’inquiète pas, fis-je avec un sourire, si je le croise je lui tirerai les oreilles ! Je vais régler ça, toi rentre chez toi et mets toi à l’abri.»

Il ne se le fit pas dire deux fois, et détala comme un lapin à travers la foule, tandis que je pressais le pas en direction de ladite église. Quand soudain mon regard s’arrêta sur une silhouette singulière qui se détachait des autres. Tiens tiens, quand on parle du loup. . . Son regard enfantin se posa sur moi a son tour, et comme chien et chat, nous commençâmes a nous dévisager, le sourire au lèvres, un air de défi dans le regard. Oh, j’allais le démonter, j’allais vraiment le démonter. Malheureusement, je n’en fis rien conservant mon calme, continuant à marcher dans sa direction, comme si je ne l’avais pas vu.

« Hey, glaçon manqué.»

Tu veux jouer ? On va jouer. J’eus un second soupir d’agacement, avant de me retourner vers lui.

« Sérieusement, Eymeris, quand cessera-tu d’être ce gamin immature qui me pourri la vie ? Alors maintenant, si tu veux bien, je vais terminer le boulot que tu n’as pas voulu commencer, et tu vas venir avec moi si tu ne veux pas que je rapporte à Sa Majesté tes trois absences consécutives au Palais. »


Mon ton était sec, il savait que je ne plaisantais pas. Pourtant son sourire ne quitta pas ses lèvres et j’eus une soudaine envie de lui balancer mon poing à la face. Je l’attrapai par le bras et le tira à ma suite.

« Allons-y, gamin, me gêne pas. »

Un petit sourire vint apparaitre au coins de mes lèvres. Ça allait être amusant, pour une fois.

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Eymeris L. Nightingale

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MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptySam 3 Nov - 1:09

La jeune femme fit semblant de ne pas l’avoir vu – elle était devenue douée à ce jeu à force, il fallait dire. Chaque fois qu’ils se croisaient, quel que soit l’heure ou le lieu, elle essayait de garder son calme face à lui, mais bien sûr, elle échouait lamentablement au bout de quelques minutes, voire moins. Eymeris avait sa part de culpabilité dans ce « jeu », certes, car il adorait provoquer les gens trop sérieux, juste pour les tourner en bourrique et s’amuser de leurs serments clichés de bourgeois. Le chasseur n’avait a priori rien contre les hommes et les femmes nantis de Londres et d’ailleurs, mais ils manquaient terriblement d’originalité et ne savaient pas du tout comment s’amuser dans la vie. C’était du moins l’avis du Grimmet.

Même si la froide et mystérieuse Lacie Williams l’ignora et feignit de passer son chemin en le reconnaissant, elle se retourna pourtant lorsqu’il l’aborda de sa façon habituelle. Ha ! Elle réagissait toujours à ce petit surnom trop mignon, c’était trop facile. Son origine était en fait un jeu – il ne fallait pas en attendre moins de sa part – de mots qui était un pastiche de l’expression « garçon manqué » ; en effet, jamais aurait-on cru un jour qu’une femme serait à la tête d’un groupe d’assassins au service de la Reine et du peuple britannique. Eymeris n’était pas sexiste, il était au contraire ouvert d’esprit – son côté bon enfant aidant sûrement – et au fond de lui-même, il admirait sans se l’avouer le courage et la témérité de la chasseuse. N’empêche, elle était aussi un garçon manqué ! Et pour « glaçon », c’était parce qu’elle était aussi froide que de la glace, ce qui rendait le surnom encore plus drôle et marquant. Peut-être que s’il aimait autant la taquiner avec cela, c’était parce qu’au fond, il aimait bien Lacie – sans en avoir conscience, bien entendu. Ne disait-on pas qu’on agaçait ceux qu’on aimait ?

« Le boulot qu’il n’avait pas voulu commencer » … Quoi, elle parlait de l’Anamnesis solitaire de l’église ? Comment cela se faisait qu’elle soit déjà au courant de cette histoire ? Le mioche effrayé, bien sûr, raisonna-t-il en se retenant de se taper le front. Zut, elle savait. Et voilà qu’elle mentionnait les absences qu’il accumulait depuis quelques semaines aux rencontres des trois chefs. Ah oui, ça. Mais ce ne serait jamais que des pertes de temps pour tout le monde, ces réunions ! Quelle était l’utilité de radoter semaine après semaine que tout allait bien, que les Anamnesis, même s’ils étaient encore présents dans la ville, étaient certainement moins nombreux qu’au début ? Cela dépassait Eymeris et il « oubliait » de se présenter, préférant sacrifier son temps à autre chose. Cependant, si la Reine venait à être au courant de ces oublis volontaires, il y avait à parier que le chef de la Maison Grimm passerait un mauvais quart d’heure en sa compagnie.

Le ton de sa collègue – car oui, même s’ils ne faisaient pas partie de la même maison, ils pratiquaient quand même le même métier – donnait à penser qu’elle était à bout et qu’elle ne prendrait pas très bien une blague ou une remarque salace dont il avait le secret. Mais depuis quand Eymeris Nightingale se souciait-il de tels détails ? Il s’esclaffa en s’approchant d’elle. « Oh glaçon, c’est touchant. Je ne savais pas que tu t’ennuyais de moi aux réunions au point de vouloir en faire part à Sa Majesté. Mais je te comprends, Solveig n’est pas de bonne compagnie, surtout lorsqu’il se met à se vanter d’avoir réussi à abattre plus d’un Anamnesis de suite. » Pourquoi Lacie n’était-elle pas allée chercher le chef des Fantasia, à la place ? La tâche qui les attendait à l’Église Saint-Michel était justement de son niveau. Oui, Eymeris était arrogant, quiconque le côtoyant un moment venait à s’en rendre compte à un moment ou un autre.

Il eut l’impression que la jeune femme le fusillait littéralement du regard, mais cela ne suffit pas à le rendre plus docile, loin de là. Finalement, elle dut s’abaisser à lui prendre sans douceur le bras et l’entraîner à sa suite en direction de l’église prise d’assaut par un unique démon. Bon Dieu, comme si elle avait besoin de son aide pour cela ! Néanmoins, l’homme au nœud papillon et au manteau brun ne fit rien pour se dégager. Gloussant presque en se rendant compte de la situation et de l’image qu’ils donneraient d’eux en arrivant là-bas, Eymeris ajusta son pas au sien et répliqua avec sarcasme : « Oui, tu auras bien besoin de mon aide pour venir à bout de cette terrible menace, après tout ! » Ils marchèrent ensemble jusqu’à l’endroit désigné par le garçon et ce ne fut qu’à ce moment que le brun se libéra de la poigne de fer de la femme. « J’ignorais que les Anamnesis pouvaient pénétrer dans les établissements… » grommela-t-il dans sa barbe. Il plongea ensuite sa main dans sa poche de manteau et exhiba avec fierté son revolver noir, le tenant fermement par la crosse, le canon dirigé vers le ciel à quarante-cinq degrés. Il appuya avec habileté sur le chien et posa l’index sur la détente. L’Anamnesis n’avait pas l’ombre d’une chance. « Allons-y ! » s’écria Eymeris, faisant écho aux paroles de sa collègue.
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Lacie H. Williams

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MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptySam 3 Nov - 15:01

J’avais ignorée ses remarques idiotes comme s’il ne s’agissait que de simples bruits de fonds. J’avais l’habitude avec lui. Il voulait toujours avoir le dernier mot, et j’avais appris à le lui laisser. J’étais bien plus mature que lui, il fallait bien que je me dévoue. Même si ça ne me réjouissait pas de lui laisser le plaisir de gagner cette « bataille ». Mais que voulez vous, des gens était surement en train de se faire dévorer par une créature dépourvu d’âme, alors ils faut parfois savoir laisser son ego de coté. N’est pas Monsieur Nightingale ?

Nous nous arrêtâmes devant l’imposante maison de Dieu, et Eymeris sortie son revolver de sa poche. La fierté de posséder ce joli joujou se lisait sur son visage, s’en était presque amusant. S’il n’y avait pas eu cette saleté de bestiole, j’aurai peut être sourit. Il le pointa vers le ciel. C’était bel et bien parti cette fois-ci.

D’une main incertaine, je vérifiai la présence de mon sabre dans mon dos. C’était idiot, je l’avais toujours sur moi. Toujours. Toujours. D’un pas décidé, d’une démarche calme, je m’avance vers la lourde porte et la pousse difficilement, lui arrachement un grincement horrible qui me fit serrer les dents. La pale lumière d’automne pénétra dans l’enceinte du bâtiment, chassant l’obscurité qui régnait dans la salle principale. Il n’y avait aucun bruit, si ce n’était cet horrible son d’animal s’abreuvant. S’abreuvant de quoi ? Des souvenirs du malheureux qui lui avait servi de repas en premier. Amen. Il y avait encore des gens. Des survivants. Je pouvais sentir leurs respirations qu’ils tentaient en vain de cacher. a faible lumière donnait à la scène un air surnaturel. Dans tout les cas, il fallait éloigner son attention des civils. Pour cela, il n’y avait pas 50 solutions ; il n’y avait qu’à l’attirer sur nous. Alors je poussai un sifflement. Comme on n’appellerait un chien. Je n’aurais même pas été surprise de l’entendre répondre « Ouaf ». Le bruit se stoppa, et je pus sentir un regard bestial se poser sur moi. Je cru même distinguer de petite lueur briller dans le fond de la pièce. En un geste lent, je dégainais ma lame. Le bruit chantant du métal me fit frissonner. Mes yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité et je pouvais maintenant apercevoir cette silhouette voutée, d’apparence plus ou moins humaine, aux énormes pattes griffues, et au dos hérissé de pique. Il eut un bref silence, je retins ma respiration. Je me demandais ce qu’il allait faire. Tenter de prendre la fuite ? C’aurait été probable, pour un humain. Mais ce n’était qu’un animal. Une âme de bête dans un corps d’homme.

Il se jeta sur nous. Ou sur moi plus précisément. Le hasard ne m’a jamais aimé, et j’en ai souffert à mainte reprise. J’ai bondi sur le coté avec agilité, avant de parer sa seconde attaque avec ma lame. Ses griffes et ma lame s’entrechoquèrent. En bonne escrimeuse, j’enchainai avec une attaque d’estoc qui le blessa a l’épaule. Il poussa un glapissement surpris et je profitai de son impossibilité a bouger pour jeter a l’autre idiot qui s’amusait de la scène depuis tout a l’heure.
« Eh, tu va rester planté là encore longtemps ? »
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Eymeris L. Nightingale

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MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyDim 4 Nov - 1:35

Oh, c’était pas marrant, elle ne lui répondait même pas ! C’était moche, ça. Quand les gens se mettaient en colère ou lui faisaient la morale, Eymeris riait sous cape, mais en l’occurrence, il se voyait confronté à un mur : le silence ! Comment pouvait-il prendre plaisir à une telle conversation ? Il aurait mille fois préféré qu’elle le suive dans ce jeu, qu’elle s’insurge contre vent et marée sur son immaturité flagrante, qu’elle lui rappelle bien gentiment qu’une grande partie de la population londonienne se trouvait coincée dans une église et risquait de passer l’arme à gauche avant midi et que toutes ces vies innocentes dépendaient uniquement d’eux. Les rues étaient désertes, à mesure qu’ils se rapprochaient de l’église désignée par le gamin et lorsqu’ils y furent enfin, il devint clair que personne ne viendrait leur prêter main forte. Eymeris ne pouvait rien dire quant aux Fantasia et aux Lawliet, mais ses Grimm chéris se trouvaient pour la plupart au Quartier Général et ne risquaient pas d’en sortir à moins d’une bonne raison – à savoir, s’il y avait quelque chose de plus intéressant à faire que se concentrer sur leurs petites parties d’échecs ou de cartes.

Si un tel comportement pouvait agacer les deux autres chefs, cela n’affectait en rien le troisième, qui accordait une grande importance au divertissement, quel que soit sa nature. De toute façon, si le gamin de tout à l’heure avait dit vrai, il n’y avait qu’un seul démon à l’intérieur et s’en débarrasser une bonne fois pour toute serait une tâche aisée qui ne demanderait pas plus de dix minutes. Cependant, malgré son air fanfaron, Eymeris était conscient que si un Anamnesis se nourrissait de souvenirs en ce moment même, cela pouvait attirer ses congénères qui se rueraient à l’église sur-le-champ. Maintenant qu’il se trouvait devant l’endroit désigné, le chef des Grimm sentait son cœur cogner dans sa poitrine, non de peur mais de rage, celle-là même qu’il avait ressentie en perdant l’homme qu’il avait considéré comme son père, perte où la patte de ces démons affamés y avait certainement joué un funeste rôle. Tandis que Lacie se dirigeait vers l’entrée de l’église et qu’elle en poussait la porte, le visage d’Eymeris s’assombrit – le jeu commençait, il n’y avait qu’une fin possible : la victoire. Perdre le jeu revenait à crever, littéralement, et aussi à passer pour un faible. Eh oui, comme quoi même le chef des Grimm possédait la fierté et l’orgueil qui caractérisaient les Fantasia.

Le grincement que provoqua sa collègue en ouvrant sans hésiter la porte fit grimacer Eymeris, qui ne dit cependant rien. Curieusement, il arrivait à être sérieux et froid lorsqu’il était sur le terrain, même si cela ne durait que pour un très bref moment. Le jeune homme suivit la chef des Lawliet à l’intérieur et constata que le silence régnait dans l’établissement religieux. Enfin, si on oubliait l’écœurant bruit sortant de la gueule de la bête qui savourait son repas avec appétit, apparemment. Eymeris remonta du regard l’allée au milieu des bancs de bois jusqu’à l’autel derrière où, devina-t-il avec un certain amusement, le malheureux prêtre s’était réfugié. Ensuite, il se servit de son ouïe, qui lui fit comprendre… qu’il y avait encore des gens ! En effet, les respirations haletantes et les murmures fantomatiques de prières qui résonnaient à cause du très haut plafond ne pouvaient que se faire remarquer, même par l’oreille la moins exercée. Eymeris s’avança davantage dans la pénombre ambiante jusqu’à se retrouver côte à côte avec Lacie Williams, qui soudain siffla sans demander l’avis de son collègue, juste à côté d’elle.

Voilà bien l’esprit indépendant des Lawliet, se rappela Eymeris avec agacement. Elle avait eu raison d’agir ainsi, bien sûr, mais le brun aurait bien aimé être au courant. Un peu boudeur, il fit la moue et vit la créature foncer droit sur eux. Plus particulièrement sur Lacie, ce qui était bien normal puisque c’était elle qui l’avait appelé comme un toutou. Cela fit naître l’espoir chez les hommes et les femmes encore tapis dans l’ombre, Eymeris en était presque certain. D’ailleurs, leur arrivée leur avait même peut-être parue comme un miracle de Dieu tant leur situation semblait désespérée. L’homme croisa ses bras, son arme toujours dans sa main, et admira la scène, en retrait. La bête avait l’apparence d’un humain, à ceci près qu’elle était dotée de griffes tranchantes et d’un regard dément. Lacie esquiva la première attaque frontale avec agilité et se protégea de la seconde avec sa fidèle lame. Le bruit des griffes rencontrant le sabre de la chasseuse résonna comme celui d’un ongle écorchant un tableau noir. Ensuite, ce fut à la jeune femme de montrer ce dont elle était capable, et elle prit l’offensive avec brio en touchant l’Anamnesis à l’épaule. La créature, les yeux écarquillés par la surprise, recula avec maladresse et Eymeris se retint de ricaner. Échec et mat, espèce de pourriture sur pattes.

Ce ne fut qu’à ce moment que Lacie se tourna vers lui et lui fit comprendre qu’un peu d’aide ne serait pas de trop. Eymeris, encore un peu boudeur, grommela quelque chose d’incompréhensible, n’arrivant pas à croire qu’elle avait vraiment besoin de lui après toute la démonstration de sa force. Il brandit néanmoins son revolver et ferma un œil, visant l’Anamnesis. La seconde suivante, il appuyait sur la détente et le coup, violent et bruyant, partait, résonnant dans toute l’église et faisant crier la plupart des Londoniens encore cachés. Eymeris excellait avec un joujou pareil, on ne pouvait pas dire le contraire à moins d’être bigleux, et ne rata pas sa cible, qu’il atteignit au beau milieu du front. Pour son propre plaisir et pour faire classe, il tira encore deux, trois coups qui allèrent se ficher dans le cœur de sa victime. Des balles gaspillées, mais tant pis, c’était pour le plaisir de tirer, quoi.

Eymeris, comme un cow-boy, fit tournoyer son arme en l’air et le rattrapa avec un grand sourire. Il conclut son petit jeu en soufflant le canon de son arme. En Amérique, ils faisaient ça les cow-boys, s’il en croyait les livres qu’il avait lus. Le chef ne put s’empêcher de ricaner cette fois en s’approchant du « glaçon ». Il s’exclama : « Eh, c’était chouette, non ? » Il baissa son regard sur l’Anamnesis mort, couché par terre. « Il va disparaître dans peu de temps. » conclut-il. C’était toujours comme ça, une fois abbatus, les Anamnesis disparaissaient comme par magie, aussi efficacement qu’ils étaient venus. Personne n’avait encore été capable d’expliquer le phénomène. Eymeris jeta enfin un regard sur sa collègue, qui tenait toujours son sabre avec fermeté. « Eh, ça va ? » Le ton n’était pas empreint de sollicitude, il ne faisait que poser la question, sans arrière-pensée. De toute façon, le grand gamin était bien trop franc pour avoir des arrière-pensées. Il ajouta à voix basse : « Va falloir s’occuper de la populace… »

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Lacie H. Williams

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MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyLun 5 Nov - 16:49

Le coup partit, laissant derrière lui un pesant silence. L’animal poussa un dernier râle bientôt étouffé par un flot de sang qui commença à couler le long de son menton. Je me forçai à ne pas détourner le regard, à le garder posé sur le crane explosé de l’Anamnesis défait.

« C’était chouette, non ? »

« Oui, très chouette. »Fis-je d’un ton neutre, sans détourner le regard.

Voilà ce qui attendait tout les ennemis de la Reine. Voila ce qu’attendait ce qui s’oppose à la lumière. Voila ce qu’attendait ces chiens de voleur de souvenir, ces salopard qui vous vole la seul chose qui nous reste à nous, pauvre pécheur qui nous accrochons au passé. Son visage était désormais sur une expression d’horreur pour l’éternité, comme ses précédente victimes. Soudain, il commença à se dématérialiser. Sans un bruit, comme si une chose invisible venait à son tour dévoré celui qui dévorait, il disparu, comme s’il n’avait jamais existé. Je m’attardai encore un peu sur la place ou il avait reposé une seconde auparavant. Et les souvenirs qu’il avait dérobés ? Avaient-ils disparus eux aussi ? Je fermai les paupières une seconde, priant pour la paix des âmes défuntes par sa faute, avant de me retourner vers mon collègue qui semblait plutôt réjouit. Après tout pourquoi pas ? Il pouvait être fier de lui, il nous avait fait une belle représentation, digne d’un grand acteur.

« Eh, ça va ? »

« Oui, très bien. »

Rangeant mon sabre encore souillé de sang, je me tournai vers les survivants. Sans doute n’avait il jamais vu d’Anamnesis se faire shooter, mais dans leurs cas, il devrait plutôt remercier dieu de leurs avoir envoyé quelqu’un plutôt que de se plaindre de la manière qu’avait utilisée Eymeris pour achever leur monstre. Tiens, d’ailleurs ils étaient dans une église, alors pourquoi ne pas s’y mettre de suite ?

« Vous avez été victime d’une attaque d’Anamnesis, désormais, veuillez gardez votre calme et quitter les lieux sans agitation, s’il vous plait ! »m’exclamai-je d’une voix autoritaire.

Dans le fond de la pièce, du bruit se fit entendre, et une bonne centaine de personnes se pressa vers la sortie, encore trop choqué par les récents événements pour pouvoir protester d’une quelque manière que ce soit. Une fois que tous furent sorti, je fis de même et me laissa tomber sur la pierre glaciale du perron. Je fis glisser mon regard sur les courbes des maisons, dans les ruelles désertes. Était ce là le nouveau quotidien des Londoniens ? Notre belle capitale qui avait tant brillée était elle maintenant plus qu’un ramassis de crasse et de ténèbres ? Un voile de fatigue passa devant mes yeux. J’avais vraiment envie de dormir. A quand remontait ma dernière véritable nuit de sommeil ? Tellement loin que je ne m’en rappelai même plus. Comment pouvait-on osé me demander de défaire des machines à tuer sur pattes alors que je tenais peine sur mes jambes ? Il n’y avait qu’une seule chose qui m’empêchait de m’écroule. La haine. La haine que je porte pour ces Anamnesis. Et c’est cette envie de vengeance, cette violente colère enfouie au fond de moi qui me permet de tenir, malgré ma fragilité. Il fallait que je les venge. Il fallait vraiment que je les venge. . . Les souvenirs que j’ai de mon père et de mon frère, personne ne pourra jamais me les dérober. Car ils étaient la chose la plus précieuse que je n’ai jamais eue.

Je me tournai vers Eymeris, debout derrière moi et lui un regard blasé, tout en croisant les jambes.

« Viens t’asseoir, tu va pas rester debout comme ça 50ans ! » fis-je d’un ton agacé.

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Eymeris L. Nightingale

Eymeris L. Nightingale

Fondateur ϟ Chef de la Maison Grimm


NATIONALITE : Anglaise.
MAISON : Grimm.
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DATE D'ARRIVÉE À LONDRES : 15/08/2012
+ tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) Vide
MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyVen 9 Nov - 3:44

La partie avait été de courte durée. Ç’avait été un jeu facile et pas très divertissant, exactement ce à quoi il s’attendait. S’il y avait eu dix Anamnesis, le défi aurait été bien plus intéressant. Mais tant pis. La prochaine fois, peut-être. Car il était certain qu’il y aurait une prochaine fois, il y avait toujours une prochaine fois. Il ne pouvait pas y en aller autrement ; les bêtes avaient littéralement pris d’assaut la ville et leur devoir, en tant que Chasseurs, était de les neutraliser un par un. Mon Dieu, « leur devoir » … Ça faisait tellement sérieux. « Fantasia, sors de ce corps » se dit-il à lui-même, ironique. Il regarda avec un désintérêt accru par l’habitude le cadavre de l’Anamnesis s’évaporer dans les airs – comme par magie. Lacie, contrairement à lui, semblait presque concentrée tandis qu’elle s’attardait sur la défunte créature. Lorsqu’il lui demanda si tout allait bien, elle répondit que tout allait bien et cela fit froncer les sourcils de ce grand enfant, qui sentait qu’au contraire, elle n’allait pas bien. Lui qui détestait les mensonges, il fut tenté de lui davantage de questions pour savoir ce qu’elle ressentait vraiment – la curiosité était vraiment un vilain défaut – mais déjà, elle se reprenait et prenait en charge la situation, à savoir s’occuper des gens cachés.

Avec l’autorité d’une reine, Lacie ordonna l’évacuation des prieurs rassemblés en ce Jour du Seigneur et hommes, femmes et enfants se dirigèrent vers la sortie en murmurant à voix basse, jetant de brefs regards apeurés vers l’endroit où l’Anamnesis avait disparu. Eymeris roula les yeux. Quelle était l’utilité de regarder ? Le monstre était parti, il ne reviendrait pas, non mais… Il rangea son arme dans sa poche en soupirant, puis suivit tout ce beau monde à l’extérieur. Il retrouva sa collègue assise sur les marches glacées du perron. Hormis les prieurs qui étaient encore en vue, il n’y avait personne dans les rues londoniennes en ce dimanche matin. Le chef des Grimm s’étira comme un chat, fier de lui, puis se demanda avec nonchalance ce qu’il pourrait bien faire, à présent. Retrouver ses Grimmets au Quartier Général et jouer à de nouveaux jeux ? Pourquoi pas, jusqu’à la prochaine attaque d’Anamnesis, sans doute.

La voix agacée de Glaçon retentit alors dans le froid matin et ce n’est que là qu’il revint à la réalité. Le vent le fit frémir malgré lui et il enfouit ses mains dans ses poches de manteau, se retenant pour ne pas claquer des dents. Il grommela sur le même ton : « Oui, Maman ! » Le jeune Chasseur se laissa donc tomber sur les marches, près de son ennemie, qui était pourtant son alliée dans cette guerre contre l’œuvre du Malin. Il recroquevilla son corps pour garder sa chaleur corporelle et fut étonné de ne pas voir de buée sortir de sa bouche lorsqu’il parla : « Les Chasseurs, un ; les Anamnesis, zéro. On mène. » Sa voix n’avait même pas été amusée, contrairement à ce qu’on aurait pu penser ; il constatait un fait, tout simplement. En ce qui concernait les jeux, Eymeris pouvait se montrer sérieux un (court) moment, car il prenait toujours la victoire au sérieux. Cela représentait beaucoup pour lui et quiconque le connaissant bien savait que perdre le mettait réellement en rogne et l’affectait plus que n’importe quoi.

« Je savais que tu aurais besoin de moi pour abattre cet Anamnesis. » fanfaronna soudainement Eymeris, brisant le moment dramatique. « Qu’est-ce que tu ferais sans moi, hein... Glaçon ? » ajouta-t-il avec un grand sourire de gamin. Il tourna la tête vers elle, toujours souriant comme Cheshire Cat, les yeux taquins. En fait, la réponse était évidente : elle continuerait d’être la grande Chasseuse qu’elle était, prouvant à Londres que les femmes aussi, savaient se battre. Elle n’avait bien sûr pas vraiment besoin de lui – Eymeris en était conscient – mais c’était si amusant de la voir s’énerver pour rien, s’énerver contre lui. En fait… c’était un peu étrange de se l’avouer à lui-même, mais… c’était cool d’avoir l’attention de Glaçon portée sur lui. Juste cool. Rien d’autre. Cool.
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Lacie H. Williams

Lacie H. Williams

Fondatrice ♔ Chef des Lawliet


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+ tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) Vide
MessageSujet: Re: + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie)   + tu me tapes sur les nerfs, et voilà qu'on va devoir bosser ensemble ! (lacie) EmptyVen 23 Nov - 18:30

Eymeris Ҩ Lacie
« Ticking away the moments that make up a dull day, you fritter and waste the hours in an off hand way. Kicking around on a piece of ground in your home town, waiting for someone or something to show you the way »


Un sourire vint apparaitre sur mes lèvres pendant un bref instant, avant de s’effacer sans que personne n’ait pu le remarquer. Il était tout juste ridiculement ridicule, à se recroqueviller sur lui-même comme un enfant de tout juste 4 ans, alors que je me forçais a demeurer droite et posé malgré ce froid qui mordait mes joues. Il fallait bien l’avouer, là, assise sur ces marches d’église déserte en compagnie du plus grand des imbéciles de Londres par ce temps glacial, j’étais bien loin de mes petit ennuis habituel. Et ce n’était pas désagréable de s’éloigner de tout ça, de temps en temps. Croyez-moi, quand l’on côtoie des cadavres chaque jour, et que notre quotidien n’est qu’un amas de noirceur et de rancœur, pouvoir émerger de ces ténèbres de temps à autres est un véritable luxe. Un luxe que j’appréciais bien.

Mes doigts commençaient à s’ankyloser, et je les rentrais dans les manches de mon manteau, rentrant mon cou dans mes épaules. Tient, moi aussi je commençais à adopter cette attitude enfantine, à croire qu’Eymeris avait une méchante influence sur moi. Je me tournais à mon tour vers lui, un sourire au lèvres de nouveau, mais plus moqueur qu’amusé cette fois-ci. Que ferais-je sans toi ? Quelle bonne question, une question censée, et, de ta part, je dois avouer que c’est plutôt surprenant. En vérité, sans toi. . . Ce serait beaucoup plus simple.

Ce serait beaucoup plus simple car je n’aurais pas à t’envier sans cesse, envier ta joie de vivre, ton sourire constant et ton rire d’enfant. Je n’aurais pas à comparer ta lumière sans cesse à moi qui ne suis qu’ombre. En vérité, voilà, je t’envie tellement. Ton immaturité que je dis mépriser, j’en suis jalouse, voilà la vérité. Car dans tout ça, c’est toi qui souffre le moins. Quoique. Pet être que tu fais juste semblant de fermer les yeux sur toute les horreurs qui défile devant toi. Ca en revanche, je pourrais le comprendre. . .

« Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Merci ? C'est ça que tu attend? C'est ça que le grand Eymeris attend? »

Je lui frottai énergiquement la tête, en un geste a la fois affectueux et taquin, même en sachant que son ego ne supporterai pas que je le rabaisse ainsi. D'une voix excessivement aigu dans le but d'imiter la sienne, je rajoutai, tout en continuant a ébouriffer son épaisse chevelure brune:

« Merci, Mr Nightingale de m’avoir sauvée des méchants Anamnesis ! »


En vérité, c'était plus un geste fraternel qu'amical. Eymeris. Mon petit frère. Mon nouveau petit frère. Soudain prise d'une culpabilité amère, comme foudroyé par un éclair de souvenir, je cessa de suite mon geste. Mon seul et unique frère était Tommy. Seulement Tommy.
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